12 Nov
12Nov

En premier, vous allez lire deux textes sur des études scientifiques. Ensuite, vous devez répondre au questionnaire.


Premier texte

LA LUMIÈRE AU BOUT DU TUNNEL                                                                                                                                                                 Cette étude qui décrit ce qu'il se passe dans notre cerveau au moment de la mort

Une université de Berlin s'est mise en tête de savoir ce qu'il se passe dans notre cerveau lorsque l'on meurt. Et le moins que l'on puisse dire c'est que la mort n'est pas de tout repos.

La question a été traitée de manière philosophique ou religieuse mais la science n'a jamais eu de vraie réponse à donner. Que se passe-t-il dans notre esprit au moment de la mort ? Les seules pistes dont l'on dispose pour décrire le "ressenti" de la mort sont les EMI (Expériences de mort imminente), mais approcher la mort et la "vivre" sont deux choses différentes.

C'est pourquoi le professeur en neurologie expérimentale à l'université Charité de Berlin, Jens Dreier et son équipe ont mené une expérience dont l'étude a été publiée dans la revue "Annals of Neurology".

Neuf patients  entrés à l'hôpital suite à des blessures cérébrales, faisaient l'objet d'un monitorage neurologique lourd, plus précis qu'un simple électroencéphalogramme. Les équipes ont ainsi pu étudier précisément le passage de la vie à la mort.

Selon les résultats de l'expérience, le décès survient entre 2 et 5 minutes après l'ischémie, moment où les organes (dont le cerveau) ne sont plus alimentés en sang. Le décès en lui-même dure une dizaine de minutes et se termine par une "vague de dépolarisation" qui "tue" les neurones. Au moment de l'ischémie, les neurones se mettraient en mode "veille" pour économiser le peu d'énergie qui leur reste et pourraient ainsi résister pendant plusieurs minutes.

Mais au bout d'un moment, l'un des neurones "craquerait" et se dépolariserait. Il larguerait ainsi ses stocks glutamate, un neurotransmetteur excitateur du cerveau, ce qui démarrerait une réaction en chaîne qui se propagerait à tous les neurones. La mort se ferait donc dans un "bouquet final" d'excitation avant l'extinction. Une réaction qui pourrait fournir une explication aux hallucinations et différentes lumières blanches aperçues par les patients ayant fait l'expérience en EMI.

Atlantico.fr,  La lumière au bout du tunnel (2018) https://www.atlantico.fr/pepite/3559725/cette-etude-qui-decrit-ce-qu-il-se-passe-dans-notre-cerveau-au-moment-de-la-mort


Deuxième texte:

La mort telle qu'elle n'avait jamais été vue

SCIENCES. Une expérience réalisée dans une université berlinoise a permis de visualiser ce qui se passait dans le cerveau d'un mourant au moment fatidique. Et les résultats, inédits, sont étonnants. Cérébralement parlant, la mort est moins une extinction qu'un ultime embrasement électrique.

C'est la grande, la fatidique question : que se passe-t-il dans notre cerveau - et donc dans notre esprit, dans notre conscience - à la minute de notre mort ? La réponse, jusqu'ici, paraissait hors d'atteinte de l'investigation scientifique : personne n'est jamais revenu de l'autre rive pour témoigner de ce qu'il avait vu et ressenti au moment de passer de vie à trépas.

Certes, il y a bien ces récits troublants recueillis sur les lèvres de celles et ceux qui ont frôlé la mort de près. Regroupés sous l'appellation d'« expériences de mort imminente » (EMI), ils sont pris très au sérieux par une partie de la communauté des neuroscientifiques qui les répertorie et les décortique, comme le fait l'équipe du Coma Science Group à l'université de Liège (lire ci-dessous).

Mais, par définition, les survivants dont l'expérience a été reconnue comme authentique EMI après évaluation sur l'échelle de Greyson (du nom du psychiatre américain Bruce Greyson, qui l'a proposée en 1983) ont échappé à la mort. Ils n'en ont vu que l'ombre. La mort elle-même et ce qu'elle provoque dans le cerveau du mourant demeurent entièrement nimbés de mystère. Du moins était-ce le cas jusqu'à cette année…

Dans  une étude publiée par la revue « Annals of Neurology » qui a fait sensation - mais que la presse française a peu relayée, à l'exception du magazine « Science et Vie » -, le professeur en neurologie expérimentale à l'université Charité de Berlin, Jens Dreier, détaille l'expérience extraordinaire à laquelle son équipe et lui se sont livrés sur neuf patients. Ces neuf personnes, toutes entrées en soins intensifs à la suite de blessures cérébrales, faisaient l'objet d'un monitorage neurologique lourd, plus invasif qu'un simple électroencéphalogramme.

« Science et Vie » : La science a découvert comment la vie s'éteint

« Il s'agit d'une technique non conventionnelle, qui permet d'enregistrer l'activité électrique du cerveau, y compris à de très basses fréquences, de l'ordre de 0,01 hertz », explique Stéphane Marinesco, responsable du Centre de recherche en neurosciences de Lyon. Les basses fréquences émises par le cerveau ont du mal à traverser le scalp, ce qui les rend indétectables aux appareils d'électroencéphalogramme dont les électrodes sont placées sur le cuir chevelu. Dans le système de monitorage dont étaient équipés les patients du service du Pr Dreier, les électrodes étaient placées à l'intérieur du crâne, et même sous la dure-mère, cette membrane rigide qui entoure le cerveau et la moelle épinière.

Le cerveau, un vaste mystère qui reste à élucider

Cet accès aux très basses fréquences, correspondant à une activité électrique lente, a été la fenêtre qui a permis à Jens Dreier et son équipe de visualiser ce qui se passait dans le cerveau de personnes en train de mourir. Pour leur expérience, les neuroscientifiques allemands ont simplement demandé aux familles, une fois devenu évident que le patient ne survivrait pas à son accident, l'autorisation de poursuivre l'enregistrement jusqu'au bout. Et même un peu au-delà du « bout », c'est-à-dire de la mort cérébrale, ce moment à partir duquel un classique électroencéphalogramme n'enregistre plus aucune activité cérébrale et que l'Organisation mondiale de la santé considère comme le critère médico-légal du décès.


Par Yann Verdo. La mort telle qu'elle n'avait jamais été vue https://www.lesechos.fr/idees-debats/sciences-prospective/la-mort-telle-quelle-navait-jamais-ete-vue-150060 Publié le 24 nov. 2018 à 14h00. Les Echos. 


Questionnaire

En quoi consiste l’EMI?

  1. Les témoignages de ceux qui ont vécu le plus proche de la mort.
  2. Dans les expériences de la vie à la mort.
  3. Dans l'expérience de la mort.


Qu'est-ce que EMI sauve?

  1. Les histoires racontées par les survivants.

  2. La vie.

  3. Images sur la mort.


Combien de temps dure la mort?

  1. Entre 2 et 5 minutes.

  2. 10 minutes.  

  3. Entre 1 a 7 minutes.


Qu'advient-il des neurones dans la mort?

  1. Un effet appelé dépolarisation se produit.

  2. Tous les neurones, sauf un, entrent en mode sommeil pour économiser de l’énergie et pour résister à quelques minutes.

  3. Tous les neurones entrent en mode sommeil, puis l'un d'entre eux se fissure et se dépolarise.


Qu'est-ce qui a permis à Jens Dreier et à son équipe de visualiser ce qui se passait dans le cerveau des personnes décédées?

  1. Très basses fréquences, correspondant à une activité électrique lente du cerveau.

  2. La fonction de l'électroencéphalogramme.

  3. La désintégration des neurones.


Selon cette étude, quelles sensations se produisent avec la mort?

  1. Rencontre avec des êtres décédés.

  2. Le cerveau entier est excité pour la dernière fois, générant des sentiments de tranquillité.

  3. Le désespoir


Qu'a-t-on conclu avec les observations de l'expérience EMI?

  1. Une réaction cérébrale qui génère des hallucinations entre eux, voir une lumière blanche. 

  2. Hallucinations après 10 minutes de mort.

  3. Vivez l'ischémie pendant 20 minutes.



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